Cette médiation, sous formes d’ateliers, nous permet de rentrer au coeur des histoires en lien avec notre mère ou une femme de notre famille. Parler de sa lignée, de son héritage familial, révéler et mettre en valeur son matrimoine permet de se réapproprier son vécu individuellement et collectivement.

Tout au long des ateliers les participantes seront amenées à partager entre elles des anecdotes de vie au travers d’une femme de leur famille. Cela permettra de se rencontrer et faire une rétrospective intime et collective de nos racines familiales. Au cours des sessions les participantes seront amenées à collecter, enregistrer, glâner des objets, des souvenirs sous forme de différents médium artistiques qui feront partie de leur matrimoine.

À l’issue de l’atelier les femmes participantes pourront présenter leur installation scénographique accompagnée de leurs histoires à un public-témoin lors d’une performance intime et unique.

Genèse :

À l’origine il y a la création du spectacle « La mère Rouge », un solo crée à partir d’une histoire de femmes. Autour de ma lignée.
Pendant la phase de création de ce spectacle j’ai rencontré le travail de Jill Greehalgh. Cette artiste galloise s’intéresse à l’exploration des histoires émergeant des expériences et des réflexions personnelles autour de la lignée et l’héritage de nos mères, grands-mères.
Directrice artistique et enseignante à l’université, elle fonde en 1986 le « Magdalena Project », un réseau international d’échanges interculturels dédié aux arts vivants créés par des femmes.
Depuis quelques années et au travers du laboratoire de création «Daughter», elle explore cette thématique avec des femmes du monde entier. C’est à cette occasion que j’ai rencontré Jill et ai participé à son laboratoire en 2019. L « Les mères rouges » est inspiré de son approche ainsi que des fruits de ma recherche et de mes outils artistiques.